mardi 22 octobre 2013

L'Enfant des Cimetières...

Je vous ai parlé, il y a un peu plus d'une semaine, de ma rencontre avec ce cher et si disponible Sire Cédric, lors de la convention OctoGônes à Lyon.

Et bien c'est tout naturellement que je tenais à vous faire découvrir le premier roman que j'ai lu de sa plume, celui qui m'a donné l'envie d'en découvrir plus sur son univers... 

Tout d'abord, la couverture : 
Un fond noir sur lequel se détachent des gouttes de sang.
Au centre, une ouverture, entre porte et fenêtre, laisse entrer une lumière rouge et inquiétante. Au-dehors, un cimetière baignant dans la même atmosphère.
L'enfant dont nous parle le titre se trouverait-il ici ? 

Il ne reste plus qu'à ouvrir le livre pour le vérifier...

Dans ce roman, il est question de beaucoup de personnages. Bien que certains soient un peu " clichés " — comme certains le diront —, ici, cela n'enlève rien à leurs charmes, bien au contraire.

Tout d'abord David Ormeval, photographe désenchanté reconverti au journalisme presque malgré lui. Il considère son job comme un simple gagne-pain et est loin de trouver l'épanouissement professionnel dont il rêvait. Seul vrai bonheur dans sa vie, Kristel, artiste peintre de renom avec laquelle il vit un amour fusionnel depuis l'université où ils se sont rencontrés alors que Kristel était son professeur.

Lors d'un reportage très spécial, David va faire la connaissance du commandant Vauvert, un flic désabusé au physique de colosse et au caractère bien trempé.
À cet instant, aucun d'eux ne se doute que l'histoire les réunira de nouveau dans des circonstances loin d'être idylliques.

Je ne vous parlerai que d'eux, vous laissant le plaisir d'apprendre à connaitre vous-même les autres, pour votre plus grand plaisir, je l'espère.

Après un prologue alléchant, tant poétique que sombre et violent, le roman démarre dans un style simple, mais ô combien efficace ! Sire Cédric ne se montre pas avare de détails en tous genres, passant de descriptions légères à des scènes d'horreur oppressantes.

L'auteur ne cesse de nous surprendre, rien ne se déroule jamais comme on l'imagine, jusqu'au dénouement qui m'a littéralement scotchée !

J'ai également été touchée, car ce roman dénonce un problème bien réel de notre société : la maltraitance des enfants, et nous montre à quel point la souffrance d'un enfant stigmatise à jamais le reste de son existence.

L'osmose parfaite entre thriller et horreur, additionnée d'une intrigue aux antipodes du prévisible m'ont complètement envoûtée. 


Attention cependant, ce livre est plutôt réservé à un public averti : voilà chose faite, vous pouvez vous y plonger sans plus attendre !



Bonne lecture !!!


vendredi 18 octobre 2013

Nouveau Départ...

Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de La Page Philosophale, la désormais célèbre fanzilettre destinée à la publication de textes et illustrations des membres de l'Encrier Philosophal (cherchez pas, accès restreint :p ).

Le dixième numéro, sorti le 20 août dernier et dans lequel paraissaient un texte et une illu de ma main, a marqué un tournant dans l'existence de la fanzilettre.

En effet, les soumissions sont désormais ouvertes à tous et toutes, l'objectif étant de permettre à un maximum de talents d'avoir la chance de se faire connaitre.

Mais comme toujours, Stéphane Carstene vous en parlera mieux que moi, je vous laisse donc découvrir la présentation de la nouvelle version de La Page Philosophale.

Et comme une bonne nouvelle arrive rarement seule (tout comme les mauvaises d'ailleurs... Ah ? Vous aussi vous aviez remarqué...), en plus de cette nouvelle ouverture au monde, la fanzilettre possède à présent son propre site, que je vous laisse le plaisir de découvrir, c'est par ici !
Vous pourrez désormais y accéder simplement depuis mon blog, puisque j'ai ajouté le lien permanent dans la liste des blog'potes 2 ;)


Alors, à vos stylos, nous attendons vos participations !!

dimanche 13 octobre 2013

OctoGônes 2013...

S’il y avait bien une chose que je n’avais encore pas eu la chance de découvrir, depuis que je fais mes marques dans le monde de la littérature, ce sont les « salons ». Et ne vous méprenez pas, je ne parle pas de cette pièce conviviale (même si la convivialité y règne en maître mot) que nous avons tous agencée au milieu de nos demeures… mais des salons littéraires, des conventions de passionnés en tous genres.

Enfin, quand je vous dis que j’étais novice en la matière, c’est sans compter les nombreuses années où je me suis rendue au Salon du Livre à Genève en compagnie de ma classe de collégiens/lycéens, pour une journée « détente ». Je veux bien sûr parler du fait que je n’y avais jamais été en tant que « professionnelle » du métier (comment ça, j’en fais trop…?).

Et bien j’ai décidé de sauter le pas, et c’est donc à OctoGônes – convention des jeux et de l’imaginaire qui se tenait ces 4, 5 et 6 octobre derniers à Lyon – qu’a eu lieu mon baptême dans le domaine.
Et quel baptême ! Non seulement j’ai découvert un univers empli de passionnés de jeux en tous genres (JdR, jeux de cartes ou de plateau, mais également de figurines) mêlés à des amoureux de la littérature de l’imaginaire, mais aussi une ambiance plus qu’amicale, voire familière.

En plus d’en avoir pris plein les yeux en regardant les différentes tables de tournois mises en place pour l’occasion, j’ai également rencontré beaucoup de gens plus intéressants les uns que les autres.
C’est ainsi que j’ai pu faire la connaissance de Robert Darvel, éditeur des fascicules Le Carnoplaste, ou encore du directeur – et l’un des auteurs, en la personne d'Alexis Flamand en séance de dédicace pour sa saga Alamänder – des Éditions de l’Homme sans Nom (dont je vous reparlerai très prochainement).
Mais aussi, et surtout, j’ai eu la chance de pouvoir – enfin – rencontrer Sire Cédric, qui n’était pas moins que l’invité d’honneur – et très attendu – de la convention, que j’ai connu il y a plus d’un an par mails interposés dans l’optique d’une interview-chat et dont je n’ai cessé d’avoir des nouvelles régulièrement, preuve – pour ceux qui en doutaient encore – de sa disponibilité.
Pas peu fière, je suis repartie avec deux de ses livres – tous deux dédicacés de sa main – sous le bras, quelques photos dans le téléphone, sans parler des souvenirs d’un échange aussi amical qu’enrichissant. Je ne manquerai d’ailleurs pas de vous en reparler très prochainement ;)

Mais en attendant, place à LA photo (parce que vous n’aurez pas celles où j’apparais à ses côtés, celles-là je les garde pour moi :p )



Alors, elle est pas belle la vie ? 

vendredi 4 octobre 2013

Chute de reins...

Cela faisait vraiment trop longtemps que je n'avais pas repris mes crayons, et vous vous êtes surement demandé si je n'avais pas définitivement raccroché...

Et bien non, je tiens à vous rassurer (ou pas), cette semaine a été très chargée — autant côté boulot de corrections et relecture que côté obligations personnelles —, mais cela ne m'a finalement pas empêché de me remettre en selle et de réussir à faire, non pas une, mais deux illustrations en une seule soirée.

Mais comme j'aime faire durer le plaisir, je ne vous en proposerais qu'une aujourd'hui, et avant le traditionnel lundi histoire de rattraper un peu mon retard.


Je suis donc restée dans ma série d'illus sensuelles, avec cette chute de reins inspirée d'une photo tirée du net et que je trouvais plus que magnifique.



Je ne suis pas à cent pour cent satisfaite, que ce soit des ombrages ou du drapé, mais bon... À trop vouloir retoucher, j'aurais pu définitivement gâcher le dessin entier. 

J'espère que cette nouvelle illu vous ravira, autant que j'aie pris plaisir à la dessiner.